Résumé du 1er album de la série, intitulé :
"Les Larmes du Paradis".

Parce qu’il s’est blessé à sa propre flèche, un de ces angelots chargé de dispenser l’amour découvre l’envers du décor lors du départ de l’Autre. Alors viennent les larmes et les chemins sans but sur les hauteurs d’une collégiale.
Il scrutera la ville, rempli d’espoir.
Il errera sur les tours, assailli de questions.
Il écoutera les autres pour chercher à comprendre.
Il pleurera sans fin, déchiré par la solitude.
Il finira de pierre asséché par les larmes.
Mais quand le poids du chagrin brisera la gargouille qu’il est devenu, alors, son âme rejoindra les limbes pour un soupçon d’espoir,
et qui sait, une nouvelle histoire.
LISTE DES ALBUMS

EXTRAITS DU TEXTE



Ordre des 6 albums

Diptyque
« Parce qu'elle lui plaie. »
(Titre provisoire)


Premier tableau
LES LARMES DU PARADIS
Trilogie

Premier Album

« SONGE D’UNE NUIT D’ETAIT »
(1 an)
Saison I : BRUME
Saison II : NEIGE
Saison III : SANG
Saison IV : AZUR

Deuxième Album

« PRELUDE A L’APRES MIDI D’UN FOU »
(7 jours)

Troisième Album

« SONATE AU CLAIR DE L’UNE »
(3 mois)
I - Prémices
II - Naissance
III …


Second tableau
LA FOSSETTE DE LUCIFER
Trilogie

Quatrième Album
« MANDRAGORE »
(6 Lettres)
I - L’ETRE DE PIERRE
II - LETTRE D’ADIEU
III - L’ÊTRE AIME
IV - LETTRE AUX AMANTES
V - ÊTRE AUX HOMMES
VI - LETTRE A CEUX QUI RESTENT

Cinquième Album
« EUPHORBE »
(6 Maux)
I - SOUFFRANCE
II - OUBLI
III - PAIX
IV - HYPOCRISIE
V - IRONIE
VI - EROTISME

Sixième Album
« ROSE »
(6 Livres)
I - SONGE D’UNE NUIT D’ETAIT
II - PRELUDE A L’APRES MIDI D’UN FOU
III - SONATE AU CLAIR DE L’UNE
IV - MANDRAGORE
V - EUPHORBE
VI - ROSE



Extraits du texte

Saison I
BRUME
Equinoxe
Il n’était qu’un Putto* minuscule et gracile,
Portant l’arc des Dieux, arme d’un jeu futile.
Blessé par son carreau lors d’un tir malhabile,
Ce jeune présomptueux croyait l’amour facile.

*PUTTO (pout-to),n.m.: Petit ange nu représentant l’amour dans la peinture et la sculpture italienne. S’emploie surtout au pluriel : PUTTI

--1-
Ecrire, parler, appeler, se taire. Sans cesse tourner en rond à ne savoir que faire. Sans cesse tourner en rond à ne savoir que dire. La voir, la supplier serait encore bien pire. Alors il reste là, seul face à ce mystère. Il croyait avoir fait ce qu’il faut pour lui plaire.
-2-
Là-haut, tout là-haut, une étoile qui brille…
Accoudé au campanile, l’air songeur, la tête lourde de questions. Il n’a plus de réponses, personne à qui parler.
Sur ses joues jadis si tendrement baisées, plus que des larmes pour le caresser.
La cathédrale s’endort sous un ciel orangé, la lune est déjà haute dans le ciel.
Il attend, il l’attend…

(…)

Epanchant son désir de voir en elle non une image trouble et irréelle, mais un être fait d’amour et de passion, il parle.
- « La chaleur a dissipé la brume, le jour se lève et tu n’es pas venue.
En vain, j’ai guetté tes pas sur le sable,
En vain, j’ai quêté ton sourire dans les reflets du soleil.
Mes larmes ont le goût salé de l’amer,
L’oiseau reprend son chant, celui qui nous console de n’avoir pas le droit de mourir d’aimer… »

(…)

On croit difficilement qu’il est possible d’aimer si fort. Le monde se partage en deux moitiés :
L’une, c’est elle et là tout n’est qu’espoir, bonheur et lumière.
L’autre, c’est tout ce dont elle est absente et là, tout est désolation et ténèbres.
Il ne pouvait pas ne pas aimer la lumière.

(…)


-« Avant toi, je ne connaissais rien à la souffrance. »

(…)

Le temps s’est écoulé, aujourd’hui il a oublié, oublié de prendre du plaisir à vivre, amputé d’une part de lui-même, rayon de lumière passé d’un rêve qui s’assombrit chaque jour un peu plus.
(…)

Un gros bruit sourd frappe dans sa poitrine et il sait que c’est à cause de lui qu’il n’a rien compris. C’est ce qui fait vivre les mortels mais lui est immortel et son cœur ne l’aura pas souvent aidé à vivre.

Demain, il le donnera à la grande faucheuse.

Alors, il n’aura plus à comprendre pourquoi il a des ailes, pourquoi elle lui sourit au bras d'un autre. Il n’aura plus ce poids au cœur et pourra tranquillement s’en retourner là-haut.

Tout le monde dira qu’il était formidable, mais cette fois ce sont eux qui n’auront rien compris.
(…)

Saison II
NEIGE
Solstice
Il n’était qu’un rocher sculpté dessus vos têtes,
Là où nul ne regarde il assiste à la fête,
Témoin de ces histoires qui commencent ou s’arrêtent,
Blessé de n’être plus que l’amant des poètes.
(…)

Les flocons s’amoncellent encore. Encore immobile il espérait la paix, voici qu’un poids nouveau paraît dessus sa tête.
Peu de temps lui fut donné pour vivre, beaucoup pour mourir, l’éternité pour comprendre que tout était fini.
Triste constat,… Peut-être n’était il tout simplement pas fait pour aimer.

(…)
La nuit a mis fin au spectacle ; après trois mots, la femme s'en est allée de ce banc qu’il surplombe.
Les pensées de l’homme raisonnent dans sa tête si fort, qu’on pourrait croire qu’il parle.

« mais tu comprends…… »

Comme un enfant penché laborieusement sur son travail, il essaie de terminer cette phrase et on voudrait l’aider à le faire. On voudrait croire comme lui qu’il n’était pas en cause, qu’elle avait besoin de temps.
C’est ça ! Elle avait besoin de temps mais lui avait besoin d’elle,
C’était juste un mauvais concours de circonstances.

Le lendemain elle est revenue,… accompagnée.
Elle avait vraiment besoin de temps,…
de très peu de temps.

(…)

Hier, il se levait pour quelqu’un, aujourd’hui, se lever ne veut plus rien dire.
Hier, il se couchait avec quelqu’un, aujourd’hui, chaleur ne veut plus rien dire.

Quand l’eau ruisselle sur ses joues, c’est simplement qu’il pleut, et ce sourire qu’il arbore, ce n’est qu’une apparence, comme pour tant d’autres…

Saison III
SANG
Equinoxe
Il n’était que la ruine d’une histoire brisée,
Envahie par les herbes et les sourires cassés,
Solitaire tout là-haut sur ce mur accroché,
Comme le trophée d’une chasse qu’il n’a su ignorer.
-1-
Il y a des jours avec et des jours sang.

(…)

On croit toujours avoir tout fait disparaître, mais toujours cette musique qui revient, toujours et encore ce parfum, cette place vide dans les draps, cette tasse ébréchée par l’un, oubliée par l’autre.
Alors une once de porcelaine suffit à faire revivre un monde où l’on plonge avec délice, parce qu’il nous rappelle qu’il nous est arrivé d’exister.
Dans cette tasse, il boira la ciguë jusqu’à la lie, et si l’anse ne se brise pas alors il boira encore, et encore, calmement sans bruit jusqu’à ce que son geste ralentisse puis s’immobilise enfin, en fin !
A force d’apprendre la solitude, un jour on finit bien par la savoir.
(…)

- « Il n’est pas d’hiver sans neige, de printemps sans soleil et de joie sans être partagée. »

La cathédrale rythme le silence de sa majestueuse présence. Rien n’y bouge hormis quelques ombres sur les murs.
La lumière fait naître sur les statues de bien étranges expressions, mais lui qui est désormais des leurres sait que tout n’est qu’illusion, pour les autres qui se piègent d’un regard.

Immobile est la vie sur ce cimetière des haines et des rancoeurs.

(…)
Il y a mille et une façons de mourir d’aimer.

Saison IV
AZUR

Solstice
Il n’était qu’un caillou dans une allée de pierre,
Poli et ordonné afin qu’on en soi fier,
Evaporés l’envie l’espoir ou les prières,
Aujourd’hui et demain, bien plus encore qu’hier.
(…)
La brume court sur la lande, chargée de rosée, portant la lumière intime et sensuelle du matin.
Les morceaux de ce qui fut probablement la statue d’un angelot ou d’une quelconque créature jonchent le sol. Elle sera tombée avec le temps.
De sa chute ou de ce coup du sort, il ne reste plus sur ses lambeaux de pierre qu’un hématome, juste un simple et discret petit bleu azuré. Son regard est rempli d’un peu d’eau de l’orage ce qui donne à ses yeux une touchante lueur d’espoir, comme s’il était encore temps d’espérer.
(…)
Les mortels l’avaient appelé « Cupidon » pour vous servir et ne plus vous en faire. Il était à la fois fruit défendu et cerbère d’un délicieux manège d’où aucun passager ne sort intact.
(…)
Les couleurs de la mort ont les nuances du passé ; un gros bruit sourd frappe au plus profonde de sa poitrine. Grâce à lui, il a à nouveau de quoi refaire une toile en hommage à l’avenir, palette éblouissante dont nul encore ne soupçonne les plaisirs.
Libre à quiconque d'être sa muse.

EPITAPHE

On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux, mais on aime, et quand on se retrouve sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit :
« J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
« On ne badine pas avec l’amour »
Alfred de Musset. Acte II, scène III

.. /..

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PRELUDE A L’APRES MIDI D’UN FOU.
« 7 MOIS »

- 1 -
Me voici de retour des limbes. J’ai survécu par quelques dialogues à la croisée des chemins avec pour seule compagne, la solitude quand les mots disparaissent.
(…)

Je suis le dernier ange, « chérubin solitaire à la parure diaphane ».
J’ai cessé de croire à l’autre, pourtant, il semble que l’espoir n’ai pas cessé de croire en moi.
La douleur me tenaille mais le fard habillera mon sourire. Par lui s’est désormais sculpté sur mon visage, cette « nostalgie narquoise » indicible fossette qui entaille la tombée de mes lèvres sous mes joues rebondies.
Pourrais je rester ce ludion survivant sans les béatitudes, ballotté simplement par la pression artificielle d’un anodin périple !
Prosaïque serait l’amour.
Adieu, galbes voluptueux, détours apeurés vers une touffe satinée, écarts duveteux de mes sens exaltés.

Anxieux et réservé aux plaisirs de la sève, en dehors de frêles armatures craintivement dressées, ici ne règne que le vide m’engloutissant peu à peu comme un profond trou de mémoire.

Mais, qui donc se soucie du souvenir d’un ange ?!!!!
(…)
Nul ne saura jamais pourquoi ce matin fût propice à mes larmes ; Elles semblent elles aussi revenues, débarrassées de toutes entraves charnelles, elles improvisent au retour des plaisirs.
Le silence d’hier s’accompagne désormais d’une douce musique, Sonate au clair de l’une dans la lueur du jour.
(…)

Elle a dans les yeux la candeur d’un autre monde, celui qui ne déçoit jamais car il est le seul à ne pas être soumis aux turbulences de la perversité des hommes.
Sa voix est un délice et son corps, bien que couvert de sombres étoffes, ne saurait faire de l’ombre à ma clairière.
Elle a l’air loin de tout, évanescente et belle. Les papillons qui s’activent dans la rosée paraissent terriblement patauds quand elle les croise.
(…)

Elle est ce fou rire qui vous redonne l’espoir. Même lorsque mon regard la perd, j’ai l’impression de ne pas la quitter ;
Je sais qu’un jour ou l’autre, un chevalier va surgir dans son sillage, mais qu’importe ! Pour l’instant, j’ai pris le droit de la regarder passer. Fatigué, j’ai déposé mes ailes. Je ne sais si l’ange pourra exister sans elle mais tant pis !
A une éternelle fuite en avant, je préfère les limites imposées par la mort. Elles seules donnent au temps les droits d’exister.
Maintenant, à l’aube, un soleil de moins se lève chaque matin. Ca vaut sans doute la peine d’y prêter attention.
(…)
« je veux rester toujours avec toi, parce que tu sais, je t’aime trop beaucoup ! »

Il fallait être fou pour croire qu’elle allait se retourner, je l’ai été……
(…)


SONATE AU CLAIR DE L’UNE
« 3 JOURS »

(…)
Acceptez cette plume en souvenir de nos ailes. Qu’elle vous invite à remplir ces quelques feuilles de votre Prélude ou des prémices de votre Sonate. S’il devait s’agir d’un Songe, alors tournez la page, et si les mots vous manquent, offrez lui ceux qu’elle mérite d’entendre.

Posez la plume, cueillez la Rose, et profitez du temps.



Au soleil, vos larmes donneront vie à un arc en ciel……..


Second tableau
LA FOSSETTE DE LUCIFER
Trilogie
Idee de ce second tableau : l’histoire se passe devant une tombe, une femme est debout, c’est son histoire qui a lieu en parallèle et après la mort de l’ange, elle peut être son ancienne amour ou une autre femme simplement touchée par l’inscription sur la tombe, elle est elle aussi seule et vit un chagrin d’amour.

(…)

Vous pouvez m'écrire à l'adresse suivante : gwenael47@online.fr
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